Formation transition énergétique : un enjeu majeur

Le premier module de formation, intitulé « La transition énergétique », pose les bases de la démarche en insistant sur le point commun entre tous les pays et toutes les organisations, à savoir la nécessité de réduire la consommation d’énergie par la promotion de la sobriété énergétique et la mise en place de projets d’efficacité énergétique.

La formation compare ensuite la manière dont les politiques énergétiques se mettent en place dans trois pays : la France, l’Allemagne et la Chine.

La situation énergétique de la France est abordée sur le plan économique (facture énergétique) avant une comparaison entre production et consommation d’énergie du pays.
Les lois promulguées depuis les années 2010 sont également analysées pour tracer la trajectoire énergétique de la France : quantité totale d’énergie consommée en 2030, 2040 et 2050, part des différents types d’énergie (fossiles, nucléaire, renouvelables) dans la perspective de la neutralité carbone visée à horizon 2050.

La philosophie de la transition énergétique française est analysée et appliquée aux grands secteurs de notre économie qui vont voir leur organisation bouleversée dans les prochaines décennies : amélioration de la performance énergétique globale, rénovation énergétique des bâtiments, transports propres, industrie décarbonée et évolution des pratiques agricoles.

L’Allemagne offre un paysage énergétique très différent en raison de l’organisation fédérale du pays et des choix effectués dans le domaine de l’énergie : sortie du nucléaire achevée en 2023, rythme de déploiement très rapide des énergies renouvelables, sortie progressive du charbon prévue d’ici 2030, réduction des émissions de gaz à effet de serre avec objectif de neutralité carbone en 2045.

En Chine, la production électrique a été réalisée historiquement, de manière massive, à partir de charbon, ressource présente dans le sous-sol du pays en grande quantité et à un coût modéré.
Les plans quinquennaux du pays ont permis de mettre en œuvre une politique d’installation ambitieuse de capacités de production d’énergies renouvelables et un recours modéré à de nouvelles capacités nucléaires.
Cette progression de l’exploitation des sources d’énergie non carbonées s’accompagne d’une volonté du pays de maîtriser l’ensemble des technologies nécessaires à la production et au stockage de ces énergies.

Le deuxième module de formation proposé, intitulé « Les énergies renouvelables » , rappelle tout d’abord les notions de base sur l’énergie et donne des repères sur les énergies fossiles et sur l’énergie nucléaire avant de déployer le large éventail des énergies renouvelables : énergie solaire (photovoltaïque, solaire thermique, centrales solaires thermodynamiques), énergie éolienne (terrestre et offshore), hydro-électricité, énergies marines, géothermie, pompes à chaleur, biomasse solde, déchets renouvelables, biogaz, biométhane, biocarburants, …

Le rôle majeur des énergies renouvelables dans la lutte contre le changement climatique est souligné avant d’analyser l’évolution des coûts de production de ces énergies propres.

Les développements technologiques dont elles font l’objet ainsi que la progression spectaculaire qu’elles connaissent année après année sur le marché de l’énergie complètent le panorama proposé.

Avec le troisième module de formation, intitulé « Le stockage de l’énergie électrique » , on s’intéresse à un enjeu majeur de ces prochaines décennies : comment stocker efficacement l’énergie électrique ?

Les moyens sont nombreux et diversifiés : STEP (stations de transfert d’énergie par pompage), volants d’inertie, solutions à l’air comprimé, supercondensateurs, centrales solaires thermodynamiques (CST), piles à hydrogène, compensateurs synchrones, sans oublier les batteries dont les coûts de fabrication ont chuté de manière spectaculaire et qui occupent une place croissante dans le cas des réseaux électriques où les énergies renouvelables sont prédominantes. Formation transition ecologique.

Par ailleurs, si les batteries lithium-ion tiennent aujourd’hui le haut de l’affiche, les développements sont extrêmement nombreux dans ce secteur dont la marge de progression technologique et économique est considérable.
A court terme, de nouvelles batteries viendront rebattre les cartes du marché actuel.

Le quatrième module de formation du pôle Transition Energétique est intitulé « L’économie verte et les métaux rares ».

A partir de l’exemple du pétrole, ressource incontournable de l’économie contemporaine, la formation s’intéresse aux enjeux stratégiques et environnementaux liés aux matières premières qui seront nécessaires au fonctionnement de l’économie verte et, parmi elles,
au couple métaux rares / terres rares.

On étudie tout d’abord les principales applications des métaux rares dans la transition énergétique et la transition numérique : éoliennes, voitures électriques, smartphones, …

Une approche géostratégique des métaux rares est ensuite réalisée avec un tour d’horizon sur les pays producteurs, les capacités de raffinage, les réserves par pays, la consommation mondiale actuelle et projetée ainsi que les évolutions des prix sans oublier le taux de recyclage actuel et les possibilités de substitution de différents métaux : cobalt, lithium, néodyme, dysprosium, germanium, lanthane, ….

On se demandera enfin quels sont les différents moyens de rendre l’économie verte moins dépendante des métaux rares : accroissement du recyclage, recherche de substituts, évolution vers le low tech, développement de l’écoconception, prolongation de la durée de vie des produits, sobriété heureuse, …

GreenUpClimat est un organisme de formation certifié Qualiopi.
Cette certification garantit la qualité du processus mis en œuvre pour l’organisation des formations. Elle permet aussi aux bénéficiaires d’être éligibles au financement de leur formation.

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